L’Angleterre et les Etats-Unis n'ont pas réussi à se départager dans le premier match du Groupe C de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010.







Les hommes de Fabio Capello avaient pourtant été prévenus : leurs cousins d’Amérique avaient beau de ne pas bénéficier de la même histoire footballistique que les inventeurs du football, ils n’en demeuraient pas moins des adversaires redoutables.
Les Anglais dominent...
Cette fois, au Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg, l’équipe des Etats-Unis n’a pas refait le coup de 1950, quand elle avait battu les Trois Lions (1:0), mais a tenu en échec 1:1 l’un des favoris d’Afrique du Sud 2010. Il s’agit du premier match nul de l’histoire entre les deux pays.
L’équipe de la Bannière étoilée réalisait une entame de match très nerveuse, sous le pressing insistant des Anglais. Les sujets de Sa Majesté, eux, se lançaient rapidement à l’attaque. Emile Heskey récupérait le cuir à l’entrée de la surface de réparation et le glissait à Steven Gerrard qui profitait du marquage laxiste de la défense américaine. Le néo-capitaine trompait Tim Howard d’un extérieur du pied (1:0, 4’).
Les Anglais n’étaient pas pour autant rassasiés et Frank Lampard (9’) heurtait le mur sur coup franc puis Aaron Lennon faisait le mauvais choix (19’). Les Anglais abusaient aussi de tirs de loin sans jamais trouver le cadre, à l’image de Shaun Wright-Phillips (37’).
...Mais Green passe par là
Et au jeu des frappes lointaines, ce sont les Etats-Unis qui gagnaient en toute fin de première période, bien aidé par le gardien de West Ham. L’incompréhension envahissait le camp anglais quand Robert Green laissait filer le cuir entre ses gants sur un tir de Clint Dempsey à ras de terre pour laisser égaliser les Etats-Unis (1:1, 40’). Le portier anglais se faisait pardonner en deuxième période sur un tir à bout portant de Jozy Altidore, repoussé in-extremis sur le poteau (65’).
Le début de la deuxième période était un peu moins intense. Les Américains insistaient sur les longs ballons sans que cela ne porte ses fruits. Et les Anglais bénéficiaient des meilleures occasions de buts. Par trois fois, Wayne Rooney, la menace la plus importante selon les dires des Américains, butait sur Howard. L’attaquant de Manchester United n’a en fait été que l’ombre de lui-même durant toute la rencontre. Il illustrait en tout cas très bien l’ensemble de l’œuvre anglaise de la soirée : dominer n’est pas gagner.
L’Angleterre devra concrétiser face à la Slovénie le 18 juin.