Après l’Angola, la Côte d’Ivoire est la deuxième équipe éliminée en quart de finale. Les Eléphants se sont inclinés face aux Fennecs algériens par 2 buts à 3, après prolongations et un finish extraordinairement prenant.
Dès le coup de sifflet de l’arbitre seychellois Eddy Maillet on n’a pas longtemps à attendre pour comprendre que lesd Eléphants vont tenter d’imposer leur puissance aux Algériens. Et après à peine quatre minutes de jeu, Yaya Touré passe en force , sert sur sa droite Salomon Kalou qui en buteur qu’il est trompe Copa Barry. La Côte d’Ivoire mène déjà 1-0. Les supporters ivoiriens qui sont venus à Cabinda pensent alors que l’Eléphant va dévorer le renard du désert. Physiquement il n’y a pas photo, mais les Ivoiriens ne parviennent pas à profiter de cette domination athlétique. Au quart d’heure, Bougherra stoppe Drogba dans sa surface ; l’arbitre ne bronche pas. Un autre aurait peut-être sifflé penalty. C’est toujours une question d’appréciation et Monsieur Maillet était bien placé. Le score ne bouge pas et la physionomie du match non plus. Les joueurs algériens s’interrogent sur la meilleure manière de contrer leurs adversaires. Au bout d’une demi-heure ils ont mémorisé la méthode : garder le ballon au milieu, avancer en conservant le ballon pour dégager des ouvertures vers les deux pointeurs Ghezzal et Matmour. Sans une envolée spectaculaire de Copa Barry, Matmour sur un centre parfait de Nadir Belhadj aurait pu égaliser, mais le gardien ivoirien a réalisé le geste parfait. Les Eléphants tentent toujours de marcher sur leurs adversaires, mais ces derniers continuent de jouer de plus en plus ensemble en passes courtes afin de contraindre Drogba, Kalou et les autres à redoubler d’énergie pour leur chiper le ballon. Ce n’était pas écrit, mais à la 39e minute, après un passage en force entre les deux arrières centraux, Karim Matmour égalise. Les Algériens auraient même pu ajouter un deuxième but sur un centre de Matmour à destination de Ghezzal un peu en retard.
Les Ivoiriens étaient partis sur les chapeaux de roue mais ils s’étaient laissé reprendre. La deuxième mi-temps s’annonçait très intéressante. Elle le sera pour son final. Le match avait repris avec la même physionomie, la maîtrise du ballon pour les Algériens, les contre-attaques ivoiriennes souvent percutantes. Les hommes de Rabah Saâdane sont les premiers à l’œuvre avec une reprise de volée acrobatique de Mourad Meghni (54e) ; Salom Kalou quelques instants plus tard passe Bougherra, efface Halliche, mais frappe à côté (57e).
A beaucoup courir et à ne marquer les Ivoiriens se fatiguent quand les Algériens imposent leur tempo. A la 67e minute, Matmour rate une occasion en or après avoir volé le ballon des les pieds de Tioté, il se présente seul devant le gardien ivoirien et lui tire dessus. Manque de lucidité et de fraîcheur au moment de l’acte décisif. Le chrono tourne. Gervinho est tout près de donner la victoire aux siens mais enlève trop sa balle au moment décisif. Ce qu’il n’a pas réussi, Kader Keita quelques instants plus tôt, va le faire. Il rugit tel le lion qu’il n’est pas et marque. Les Ivoiriens sont qualifiés, Halilhodzic sourit, lèvre les bras au ciel. Euphorie de courte durée puisque deux minutes plus tard, alors que Saâdane a presque quitté le banc sur un centre parfait de Belhadj, Bougherra au deuxième poteau pique sa tête et envoie le ballon au fond des filets ivoiriens. 2-2, le rire change de camp.
A beaucoup courir et à ne marquer les Ivoiriens se fatiguent quand les Algériens imposent leur tempo. A la 67e minute, Matmour rate une occasion en or après avoir volé le ballon des les pieds de Tioté, il se présente seul devant le gardien ivoirien et lui tire dessus. Manque de lucidité et de fraîcheur au moment de l’acte décisif. Le chrono tourne. Gervinho est tout près de donner la victoire aux siens mais enlève trop sa balle au moment décisif. Ce qu’il n’a pas réussi, Kader Keita quelques instants plus tôt, va le faire. Il rugit tel le lion qu’il n’est pas et marque. Les Ivoiriens sont qualifiés, Halilhodzic sourit, lèvre les bras au ciel. Euphorie de courte durée puisque deux minutes plus tard, alors que Saâdane a presque quitté le banc sur un centre parfait de Belhadj, Bougherra au deuxième poteau pique sa tête et envoie le ballon au fond des filets ivoiriens. 2-2, le rire change de camp.
On jouera donc les prolongations. A peine entamée la première prolongation débute sur un coup de théâtre, ou plutôt un coup de tête de Hamer Bouazza qui vient d’entrer en jeu. 3-2 pour l’Algérie. Une frappe terrible de Drogba (98e) trouve sur sa trajectoire un Chaouchi impérial. Même sanction pour Kader Keita dans la minute qui suit. Rien n’est décidé. A tout moment l’un ou l’autre peut marquer, mais ce sont les Ivoiriens qui sont en retard. Plus personne ne marquera mais dans la deuxième prolongation, les Algériens par Ghezzal, deux fois, Abdoun et Bouazza ne seront pas loin d’alourdir l’addition, alors que Kolo Touré inscrira bien le but égalisateur, refusé par l’arbitre pour hors-jeu.
La Côte d’Ivoire souvent désignée comme premier favori chute en quart de finale après avoir été finaliste en 2006 et demi-finaliste en 2008. L’Algérie entre dans le carré d’as pour la première fois depuis 1990, année de son unique victoire, chez elle, dans la compétition. Elle affrontera en demi-finale le vainqueur de Cameroun…Egypte.
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